Hier, j'étais assoupi devant la télévision, allongé sur mon petit matelas. Je n'ai toujours pas de sofa. D'une chaîne à l'autre, un commentateur ou une commentatrice s'adressait à la nation pour examiner les résultats préliminaires du référendum. Je ne comprends toujours pas les Thaïlandais quand ils parlent vite. En bas de l'écran, une série de chiffres défilait, certains en vert, certains en rouge. Logique, ça devait être comme les feux de circulation: vert pour "oui", rouge pour "non". Je crois qu'il y avait aussi du noir pour les abstentions et les indécis. Quand je suis allé me coucher, les verts l'emportaient.
Ce matin, Bangkok était toujours aussi calme, du moins, le long de mon trajet de métro. On pouvait lire un peu partout que le "oui" allait être gagnant si la tendance se maintient. Quelque chose dans l'ordre de 60% contre 40%. Les Thaïlandais ont voté majoritairement pour. Mais à quoi? Les sources d'informations ne sont pas nombreuses et très vagues, du moins pour les farangs. Il paraît que c'est bien et que c'est mal, que ce vote accélérera le retour à la démocratie, mais qu'il centralise davantage le pouvoir pour la junte au pouvoir. La constitution a été changée, mais à quel point? Un ONG du nom de Human Right Watch parle d'un "coup d'État silencieux". Le roi dans tout cela? Qui sait. Pour l'instant, on ne sent pas les effets. Mes collègues de travail Thaïlandais ont eu droit à un congé pour voter, mais pas moi.
Je sais, je devrais être plus consciencieux, me renseigner. Les Thaïs en savent-ils plus que moi? Les quelques personnes que j'ai interrogées ne prenaient pas cela à coeur. Sabai sabai.
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