Non, non, non, pas d'allitération dans ce titre, mais deux termes qui semblent plutôt former un oxymore. Trêve de figure stylistique, on parle souvent des jolies jeunes femmes en Asie (entre hommes surtout, avouons-le). Au travail, dans les loisirs, de jour comme de nuit, leurs sveltes silhouettes perturbent nos rétines mâles. Inaccoutumé aux traits et aux faciès orientaux, une grande majorité des femmes ressemblent à des perles rares lors des premiers jours en terre asiatique.
Avec le temps, l'habitude, le retour à la raison, on juge mieux de l'harmonie des traits, des dissymétries, du trop peu de ceci, du pas assez de cela, on se laisse parfois même influencer par les canons de la mode thaïlandaise. Dans ce pays, avoir la peau basanée signifie être paysanne, vivre en province, tandis qu'avoir la peau blanche est un signe de richesse et de pureté; un peu comme à la Renaissance. Ne vous étonnez donc pas si des Thaïlandais couverts de la tête au pied quand il fait plus de 30 degrés vous scrutent étrangement quand vous êtes bronzés torse poils sur la plage!
Les jolies vieilles femmes, c'est d'elles dont je voulais d'abord parler. Il y a quelques semaines de cela, je me baladais dans Bangkok. C'était la fête des mères, du moins en Thaïlande. Au tournant d'une rue, une vieille femme vendait des fleurs de lotus aux passants. J'aime le regards de ces dames. Elles vous observent, étranges farangs, ricanent un peu, sourient et retournent à leur activité en marmonnant à quelqu'un de pas trop loin, à elle-même parfois.
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