Les farangs sont riches et les Thaïs sont pauvres. Il s'agit là d'un des mythes les plus répandus et les plus faux. Du moins, il faut vraiment nuancer cette affirmation. Les farangs touristes sont riches et les Thaïs pauvres sont pauvres. Quand on gagne des bahts et que l'on doit envoyer de l'argent à la maison tous les mois, on ne peut plus se permettre le rythme de vie trépidant des voyageurs. Je me souviens encore du temps où je pouvais payer une tournée dans les bars.
Fin de mois à Bangkok (satané salaire mensuel): j'ouvre une boîte de "pla krapong" (valeur de 12 bahts) et la vide dans mon assiette de riz blanc. Les petits filets de maquereaux gisent devant moi dans leur sauce tomate. Il y a plein de recettes de ce genre pour subsister plusieurs jours avec une poignée de satangs. Vivre en Thaïlande ne coûte presque rien si l'on oublie l'alcool, le tabac et les loisirs.
Je me souviens d'une rencontre fortuite avec un chauffeur de taxi thaïlandais, lors de mes premiers jours â Bangkok. Je dis fortuite car il doit y avoir des milliers de taxi dans cette métropole, mais je suis tombé sur le même conducteur deux jours d'affilé à des endroits tout à fait éloignés. Lors de cette deuxième balade en taxi, nous avons discuté davantage de notre quotidien.
Celui-ci me parlait de son menu quotidien de soupe Mama, des nouilles déshydratées auxquelles on ajoute de l'eau bouillante et un sachet de poudre (valeur de 5 bahts). Il me racontait aussi qu'en rentrant de travailler, il s'ouvrait une bonne canette de bière Leo, seulement une, ou qu'il décapsulait une grosse bouteille si la journée avait été particulièrement bonne et profitable. Il termina la conversation en me mentionnant comment sa première femme (il en avait deux) paraissaît toujours plus belle une fois que sa bière était vide...
Histoire pathétique dont il riait lui-même. Vive le 1er du mois!
jeudi 30 août 2007
lundi 27 août 2007
Hôtels écologiques en Thaïlande?
Je suis tombé sur un article récemment qui parlent des "hôtels verts" en Asie, des hôtels qui ont des politiques environnementales ou un code de responsabilité sociale. Trois des dix hôtels mentionnées sont situés en Thaïlande (Phuket, Hua Hin et Chiang Rai). C'est bien de voir que certains établissement font des efforts dans ces domaines et investissent un peu de leur fric pour faire profiter autre chose que leurs comptes en banque.
Vous pouvez lire l'article sur Généralité.com, un site de presse, mais je le reproduis ici pour vous.
Vous pouvez lire l'article sur Généralité.com, un site de presse, mais je le reproduis ici pour vous.
Agoda manifeste son appui aux « hôtels verts »
Les voyageurs, également, se rendent compte aujourd’hui que la protection de l’environnement est plus que jamais l’affaire de tous. Suivant ce courant idéologique, ils optent pour un mode de vie plus vert et examinent attentivement les hôtels et les destinations qui les intéressent. Selon la International Ecotourism Society, environ 70% des voyageurs préfèrent payer un peu plus pour séjourner dans un hôtel écologique que dans un hôtel moins onéreux dénué de politiques de responsabilités sociales.
CEO et co-fondateur d’Agoda, Michael Kenny affirme qu’il « est tout à fait normal pour les voyageurs de vouloir préserver les sites qu’ils visitent et donner leur soutient à la communauté locale. En tant que voyagiste, Agoda soutient les hôtels qui ont une mentalité progressiste envers l’environnement et le tourisme durable. »
Il faut noter que le virage vert n’est pas restreint à l’environnement, mais qu’il s’étend aussi à des concepts de développement durable et de responsabilité sociale. Se conformer aux « normes vertes », telles que définies par l’International Tourism Partnership, touche à six domaines clés: la gestion de l’environnement, les politiques et l’encadrement, la sensibilisation du personnel, les achats, la population et les communautés ainsi que la protection des lieux.
Bien que la société Agoda offre un service international dans plus de 100 pays, son équipe est tout spécialement experte dans le marché asiatique et a donc choisi de limiter sa liste aux hôtels « verts » de cette partie du globe.
Le top 10 des « hôtels verts » en Asie selon Agoda
1. Banyan Tree Phuket, Thaïlande: métamorphoser une mine d’étain abandonnée, autrefois décrite par les Nations Unies comme une « terre stérile et toxique », en la vitrine environnementale qu’elle est devenue aujourd’hui montre bien l’impact que peut avoir le tourisme responsable. Cet héritage est celui du Banyan Tree et de son groupe. A la fois réserve naturelle et complexe hôtelier, le Banyan Tree à Phuket est un modèle qui en inspire plus d’un. Véritables champions des principes de responsabilité sociale corporative, ils garantissent aux visiteurs séjournant au Banyan Tree qu’une partie des frais sera redistribuée pour la protection de l’environnement et de la communauté locale.
2. La Residence d’Angkor, Siem Reap, Cambodge: conçue pour être en harmonie avec son environnement, La Residence adhère fortement au concept de tourisme durable. Outre ses pratiques environnementalistes (dont le traitement des eaux usées avant qu’elles soient rejetées dans la rivière et la réutilisation de l’huile) l’hôtel fait aussi des dons réguliers aux organismes caritatifs locaux et invite ses visiteurs à faire de même. Ils aident plus spécialement l’Hôpital pour enfants d’Angkor en faisant visionner une vidéo hebdomadaire à ses visiteurs. Ceux-ci ont la possibilité de poser des questions au personnel de l’hôpital et de contribuer en donnant des biens ou de l’argent.
3. Evason Hua Hin Resort & Six Senses Spa, Thaïlande: les huttes symboliques du Evason Hua Hin Resort avec leurs toits de chaume ne mentent pas sur les intentions écologiques de cet établissement. En plus d’utiliser des produits biodégradables, d’adopter une politique pour économiser l’énergie et réduire ses déchets, ce complexe hôtelier soutient plusieurs initiatives locales comme la protection des mangroves et la Kervorkian Foundation (qui vient en aide aux bébés et aux enfants séropositifs). Il offre aussi des emplois à des personnes déficientes et possède son propre potager biologique.
4. Nihiwatu, île de Sumba, Indonésie: l’île de Sumba est un lieu unique au monde. Ici, les traditions indigènes et la culture animiste de ses habitants sont restées intactes. Et le Nihiwatu n’a pas l’intention de changer cela! Situé au milieu de 177 hectares de forêt tropicale et de rizières, entouré des plages presque jamais foulées, le Nihiwatu est un lieu où les voyageurs se rendent pour embrasser la nature. Ce complexe hôtelier s’est engagé à préserver son milieu ainsi qu’à accroître la qualité de vie des habitants de Sumba.
5. Anantara Resort & Spa Golden Triangle, Thaïlande. Situé au cœur de la jungle tropicale de la province la plus au nord du pays, l’Anantara Resort joue un rôle important dans la protection des éléphants. Ce projet, lié au « Thai Elephant Conservation Centre (TECC) » du gouvernement thaïlandais, vise à protéger les éléphants et les garder dans un environnement similaire aux camps des mahouts, lorsque l’industrie forestière battait son plein. Avec des programmes uniques pour les visiteurs – ceux-ci peuvent aider les mahouts à dresser les éléphants ou faire une excursion en forêt sur le dos d’un de ces mastodontes – l’expérience est définitivement enrichissante et interactive.
6. Amar Vilas Agra, Inde: Faisant partie de la prestigieuse chaîne Oberoi, ce merveilleux complexe hôtelier de luxe se trouve à seulement 600 mètres du majestueux Taj Mahal. Hormis son architecture unique et son aménagement paysager enchanteur, l’Amar Vilas respecte ses engagements en organisant des activités philanthropiques (dont de l’assistance et des cours pour les handicapés physiques et mentaux) en plus de préserver l’environnement local et l’héritage culturel.
7. Popa Mountain Resort, Bagan, Myanmar: Situé dans des boisées à flanc de montagne, ce complexe hôtelier a été conçu avec soins pour se fondre harmonieusement avec la nature. Ses visiteurs seront charmés par l’atmosphère à la fois énergique et paisible des lieux; ils pourront faire de nombreuses randonnées et visiter le magnifique temple du Mont Popa. Utilisant des produits biodégradables et adoptant une conduite exemplaire en matière de recyclage afin d’éviter les dommages environnementaux, ce petit complexe hôtelier vous fera vivre un retour à la nature dans sa forme la plus pure.
8. Suneva Fushi Resort & Six Senses Spa, Maldives: Comme tous les autres établissements Six Senses, ce complexe hôtelier a mis en place une politique précise concernant l’environnement et la responsabilité sociale. Le Suneva Fushi, plus spécialement, soutient une myriade d’initiatives communautaires dans les Maldives dont la plantation d’arbres sur l’île Eydafushi, des soins gratuits dispensés aux habitants par des ophtalmologistes, le parrainage du Maldivian Cultural Centre et bien d’autres activités.
9. Tanjung Sanctuary Hotel, Langkawi, Malaisie: Fidèle à son nom et à son slogan, ce complexe hôtelier est littéralement un sanctuaire pour ceux qui « n’apprécient guère les gros hôtels » et qui préfèrent la nature. Le Tanjung Sanctuary Hotel n’a pas une liste spécifique de politiques environnementale, c’est plutôt la conception même de l’hôtel et les gestes posés par son personnel qui sont en accord avec l’idée de tourisme durable. Il faut notamment souligner leur rôle éducatif sur la faune et la flore locales au moyen d’excursions conçues spécialement pour leurs visiteurs.
10. Alila Ubud and Manggis Resorts, Bali, Indonésie: Ces deux complexes hôteliers sont à proximité l’un de l’autre et ont tous deux été certifiés par le Green Globe récemment. L’Alila Ubud a obtenu les meilleurs résultats dans le recyclage des déchets, en recyclant 80% de sa consommation d’eau. Alila Manggis est aussi un modèle pour avoir réduit sa consommation d’eau et d’électricité ainsi que pour sa contribution à la communauté en embauchant 85% de son personnel dans un périmètre de 20 km autour de l’hôtel.
Kenny poursuit en disant, « Nous tenons fortement à fournir à tous nos clients les informations qui leur seront utiles. Cette liste donne un très bon aperçu des meilleures possibilités d’hébergement écologique en Asie. De nombreuses personnes sont déjà conscientes des initiatives prises aux États-Unis et en Europe pour aider l’environnement, mais peut-être pas pour cette région du globe. Nous croyons fermement que cette nouvelle tendance, celle de choisir des hôtels plus verts, est importante et qu’elle deviendra de plus en plus populaire auprès des voyageurs consciencieux. »
Pour plus d’informations à propos d’Agoda, veuillez visiter leur site web sur www.agoda.fr ou contacter l’équipe Agoda en écrivant à info@agoda.com.
vendredi 24 août 2007
Viol égalitaire
Hier, un collègue m'a donné le lien d'un court article sur le net qui m'a fait pouffer de rire au boulot tellement il était choquant. Il s'agit d'un fait insolite thaïlandais du Courrier international. Je le reproduis ici en entier et vous laisse en juger.
Non, mais! Il n'aurait pas été plus simple et moral d'interdir le viol des femmes par leurs époux au lieu de rajouter la permission équivalente pour les femmes! La Thaïlande est belle, mais elle fait parfois pitié...
Alors, heureux ?
Au regard de la loi, les Thaïlandais ont le droit de violer leur épouse. Mais, égalité des sexes oblige, les épouses thaïlandaises pourront désormais violer leur mari. Cette nouvelle disposition, contenue dans le projet d’amendement à la loi sur le viol, chiffonne les défenseurs des droits de l’homme. Les autorités n’ont pas vraiment compris l’esprit de leurs revendications, estiment-ils.
Non, mais! Il n'aurait pas été plus simple et moral d'interdir le viol des femmes par leurs époux au lieu de rajouter la permission équivalente pour les femmes! La Thaïlande est belle, mais elle fait parfois pitié...
jeudi 23 août 2007
Les jolies vieilles femmes
Non, non, non, pas d'allitération dans ce titre, mais deux termes qui semblent plutôt former un oxymore. Trêve de figure stylistique, on parle souvent des jolies jeunes femmes en Asie (entre hommes surtout, avouons-le). Au travail, dans les loisirs, de jour comme de nuit, leurs sveltes silhouettes perturbent nos rétines mâles. Inaccoutumé aux traits et aux faciès orientaux, une grande majorité des femmes ressemblent à des perles rares lors des premiers jours en terre asiatique.
Avec le temps, l'habitude, le retour à la raison, on juge mieux de l'harmonie des traits, des dissymétries, du trop peu de ceci, du pas assez de cela, on se laisse parfois même influencer par les canons de la mode thaïlandaise. Dans ce pays, avoir la peau basanée signifie être paysanne, vivre en province, tandis qu'avoir la peau blanche est un signe de richesse et de pureté; un peu comme à la Renaissance. Ne vous étonnez donc pas si des Thaïlandais couverts de la tête au pied quand il fait plus de 30 degrés vous scrutent étrangement quand vous êtes bronzés torse poils sur la plage!
Les jolies vieilles femmes, c'est d'elles dont je voulais d'abord parler. Il y a quelques semaines de cela, je me baladais dans Bangkok. C'était la fête des mères, du moins en Thaïlande. Au tournant d'une rue, une vieille femme vendait des fleurs de lotus aux passants. J'aime le regards de ces dames. Elles vous observent, étranges farangs, ricanent un peu, sourient et retournent à leur activité en marmonnant à quelqu'un de pas trop loin, à elle-même parfois.
Avec le temps, l'habitude, le retour à la raison, on juge mieux de l'harmonie des traits, des dissymétries, du trop peu de ceci, du pas assez de cela, on se laisse parfois même influencer par les canons de la mode thaïlandaise. Dans ce pays, avoir la peau basanée signifie être paysanne, vivre en province, tandis qu'avoir la peau blanche est un signe de richesse et de pureté; un peu comme à la Renaissance. Ne vous étonnez donc pas si des Thaïlandais couverts de la tête au pied quand il fait plus de 30 degrés vous scrutent étrangement quand vous êtes bronzés torse poils sur la plage!
Les jolies vieilles femmes, c'est d'elles dont je voulais d'abord parler. Il y a quelques semaines de cela, je me baladais dans Bangkok. C'était la fête des mères, du moins en Thaïlande. Au tournant d'une rue, une vieille femme vendait des fleurs de lotus aux passants. J'aime le regards de ces dames. Elles vous observent, étranges farangs, ricanent un peu, sourient et retournent à leur activité en marmonnant à quelqu'un de pas trop loin, à elle-même parfois.
mercredi 22 août 2007
Le bal des motos taxis
Chaque matin, je prends le métro (vous savez déjà si vous avez lu mes billets précédents), mais je dois aussi chevaucher un des redoutables motos taxis de mon quartier pour me rendre à la bouche de métro la plus proche. Treize bahts, pas une fortune, quinze après dix heures du soir. Dans mon quartier, les prix sont uniformes et ne sont pas encore discriminatoires pour les étrangers.
Je sors de chez moi, donc, tourne la tête vers la horde de motos taxis qui patientent nonchalamment, puis lève ma main droite dans les airs, l'index bien pointé vers le ciel. Le signal. Pour les voitures, il faut allonger le bras à l'horizontale, paume vers le sol et refermer l'ensemble des doigts plusieurs fois (le pouce restant immobile).
Les conducteurs acquiescent, se concertent, déterminent qui est le prochain dans la queue. Soudain, une moto se détache de la meute et se dirige vers moi. Dans mon quartier, ils ont tous un dossard orange avec des chiffres thaïs, mais cela peut varier d'un coin à l'autre de Bangkok. Certains portent un casque, certains un foulard sur la bouche, certains des lunettes fumées; pas de code fashion pour les motos taxis.
Voilà, c'est parti. Une course folle dans les petites rues. Cette fois, vais-je arriver dans 5 minutes ou 4 minutes 45 secondes? A chaque reprise, je pense avoir hérité du conducteur le plus fou, mais je dois toujours me raviser quand le nouveau conducteur manque d'emboutir une voiture, d'accrocher un piéton, de percuter une bicyclette. Pour rendre le trajet plus agréable, j'ai droit à de multiples courbes à 90 degrés et des dos d'âne (speed bumps) qui me font lever du siège. Si vous vivez aussi à Bangkok, je suis certain que vous vous êtes aussi questionné sur la pertinence de la majorité d'entre eux.
Sur les artères principales de Bangkok, les motos taxis ne sont pas haut placés dans la hiérarchie routière, mais dans les petites rues, ils mènent le bal. Tasser vous les voitures! Ils les doublent à droite, à gauche et ne lésinent pas sur la vitesse. Chaque jour, j'ai droit à une petite dose d'adrénaline, juste assez pour être bien réveillé au travail. Et vous, vous aimez?
Je sors de chez moi, donc, tourne la tête vers la horde de motos taxis qui patientent nonchalamment, puis lève ma main droite dans les airs, l'index bien pointé vers le ciel. Le signal. Pour les voitures, il faut allonger le bras à l'horizontale, paume vers le sol et refermer l'ensemble des doigts plusieurs fois (le pouce restant immobile).
Les conducteurs acquiescent, se concertent, déterminent qui est le prochain dans la queue. Soudain, une moto se détache de la meute et se dirige vers moi. Dans mon quartier, ils ont tous un dossard orange avec des chiffres thaïs, mais cela peut varier d'un coin à l'autre de Bangkok. Certains portent un casque, certains un foulard sur la bouche, certains des lunettes fumées; pas de code fashion pour les motos taxis.
Voilà, c'est parti. Une course folle dans les petites rues. Cette fois, vais-je arriver dans 5 minutes ou 4 minutes 45 secondes? A chaque reprise, je pense avoir hérité du conducteur le plus fou, mais je dois toujours me raviser quand le nouveau conducteur manque d'emboutir une voiture, d'accrocher un piéton, de percuter une bicyclette. Pour rendre le trajet plus agréable, j'ai droit à de multiples courbes à 90 degrés et des dos d'âne (speed bumps) qui me font lever du siège. Si vous vivez aussi à Bangkok, je suis certain que vous vous êtes aussi questionné sur la pertinence de la majorité d'entre eux.
Sur les artères principales de Bangkok, les motos taxis ne sont pas haut placés dans la hiérarchie routière, mais dans les petites rues, ils mènent le bal. Tasser vous les voitures! Ils les doublent à droite, à gauche et ne lésinent pas sur la vitesse. Chaque jour, j'ai droit à une petite dose d'adrénaline, juste assez pour être bien réveillé au travail. Et vous, vous aimez?
mardi 21 août 2007
Travailler en Thaïlande
Presque tous les expatriés vivant en Thaïlande ont vécu la même histoire. Un jour, on achète un billet d'avion pour Bangkok ou on traverse la frontière d'un pays limitrophe en bus ou en train. Certains ne verront que le top 5 des destinations touristiques: Bangkok, Pattaya, Phuket, Koh Samui et Chiang Mai. Certains sortiront un peu des sentiers battus et s'aventureront dans de plus petites agglomérations, là où on ne sent plus touriste mais étranger. Éventuellement, après deux semaines, après un mois, on tombe amoureux du pays, de ses habitants, de sa bouffe, parfois d'une femme.
Le visa s'achève, on revient au pays, on redécouvre la bureaucratie, le ciel gris et les visages sans expressions. Nostalgie de la Thaïlande qui se transforme lentement mais sûrement en désir, en besoin, en urgence d'y retourner. Certains gardent leur boulot dans leur pays et économisent assez d'argent pour retourner quelques semaines chaque année. Bien d'autres convoitent le visa de travail et un emploi en terre thaïlandaise.
J'ai déjà un travail, mais je sais que plusieurs personnes cherchent un emploi en Thaïlande. La recherche n'est pas toujours facile et il faut parfois accepter la première offre quitte à changer par la suite. Les boulots les plus fréquents sont professeur d'anglais, cuisinier français, instructeur de plongée, mais il existe d'autres options. A ces gens, je donne quelques liens d'annonces classées pour faciliter leur recherche. Dans tous les cas, l'anglais est presque impératif et des rudiments de Thaï un atout.
Site associé au Bangkok post (un des grands journaux quotidiens): http://www.jobjob.co.th/index.php
La Phuketgazette (hebdomadaire de Phuket):
http://www.phuketgazette.com/
Le forum emploi du site Thaivisa.com:
http://www.thaivisa.com/...ex.php?showforum=106
Je mettrai cette liste à jour dans l'avenir. Si vous avez d'autres sites, ajouter un commentaire!
Le visa s'achève, on revient au pays, on redécouvre la bureaucratie, le ciel gris et les visages sans expressions. Nostalgie de la Thaïlande qui se transforme lentement mais sûrement en désir, en besoin, en urgence d'y retourner. Certains gardent leur boulot dans leur pays et économisent assez d'argent pour retourner quelques semaines chaque année. Bien d'autres convoitent le visa de travail et un emploi en terre thaïlandaise.
J'ai déjà un travail, mais je sais que plusieurs personnes cherchent un emploi en Thaïlande. La recherche n'est pas toujours facile et il faut parfois accepter la première offre quitte à changer par la suite. Les boulots les plus fréquents sont professeur d'anglais, cuisinier français, instructeur de plongée, mais il existe d'autres options. A ces gens, je donne quelques liens d'annonces classées pour faciliter leur recherche. Dans tous les cas, l'anglais est presque impératif et des rudiments de Thaï un atout.
Site associé au Bangkok post (un des grands journaux quotidiens): http://www.jobjob.co.th/index.php
La Phuketgazette (hebdomadaire de Phuket):
http://www.phuketgazette.com/
Le forum emploi du site Thaivisa.com:
http://www.thaivisa.com/...ex.php?showforum=106
Je mettrai cette liste à jour dans l'avenir. Si vous avez d'autres sites, ajouter un commentaire!
lundi 20 août 2007
Référendum - Les Thaïlandais disent "oui", mais à quoi?
Hier, j'étais assoupi devant la télévision, allongé sur mon petit matelas. Je n'ai toujours pas de sofa. D'une chaîne à l'autre, un commentateur ou une commentatrice s'adressait à la nation pour examiner les résultats préliminaires du référendum. Je ne comprends toujours pas les Thaïlandais quand ils parlent vite. En bas de l'écran, une série de chiffres défilait, certains en vert, certains en rouge. Logique, ça devait être comme les feux de circulation: vert pour "oui", rouge pour "non". Je crois qu'il y avait aussi du noir pour les abstentions et les indécis. Quand je suis allé me coucher, les verts l'emportaient.
Ce matin, Bangkok était toujours aussi calme, du moins, le long de mon trajet de métro. On pouvait lire un peu partout que le "oui" allait être gagnant si la tendance se maintient. Quelque chose dans l'ordre de 60% contre 40%. Les Thaïlandais ont voté majoritairement pour. Mais à quoi? Les sources d'informations ne sont pas nombreuses et très vagues, du moins pour les farangs. Il paraît que c'est bien et que c'est mal, que ce vote accélérera le retour à la démocratie, mais qu'il centralise davantage le pouvoir pour la junte au pouvoir. La constitution a été changée, mais à quel point? Un ONG du nom de Human Right Watch parle d'un "coup d'État silencieux". Le roi dans tout cela? Qui sait. Pour l'instant, on ne sent pas les effets. Mes collègues de travail Thaïlandais ont eu droit à un congé pour voter, mais pas moi.
Je sais, je devrais être plus consciencieux, me renseigner. Les Thaïs en savent-ils plus que moi? Les quelques personnes que j'ai interrogées ne prenaient pas cela à coeur. Sabai sabai.
Ce matin, Bangkok était toujours aussi calme, du moins, le long de mon trajet de métro. On pouvait lire un peu partout que le "oui" allait être gagnant si la tendance se maintient. Quelque chose dans l'ordre de 60% contre 40%. Les Thaïlandais ont voté majoritairement pour. Mais à quoi? Les sources d'informations ne sont pas nombreuses et très vagues, du moins pour les farangs. Il paraît que c'est bien et que c'est mal, que ce vote accélérera le retour à la démocratie, mais qu'il centralise davantage le pouvoir pour la junte au pouvoir. La constitution a été changée, mais à quel point? Un ONG du nom de Human Right Watch parle d'un "coup d'État silencieux". Le roi dans tout cela? Qui sait. Pour l'instant, on ne sent pas les effets. Mes collègues de travail Thaïlandais ont eu droit à un congé pour voter, mais pas moi.
Je sais, je devrais être plus consciencieux, me renseigner. Les Thaïs en savent-ils plus que moi? Les quelques personnes que j'ai interrogées ne prenaient pas cela à coeur. Sabai sabai.
vendredi 17 août 2007
Observations dans le métro
Bangkok, comme toutes les grandes métropoles, vit au rythme du métro, boulot, dodo. Chaque matin (pas le week-end tout de même), je suis l'un des milliers d'usagers du train aérien, du Sky Train, du BTS, du Bangkok mass Transit System. J'utilise ma petite carte magnétique, fait la queue, me fraie un chemin dans une foule dense mais relativement calme et impassible. Je ne me plains surtout pas. Une fois dans le train, l'air climatisée me fait oublier la chaleur torride des rues et je songe - mélange d'amusement et de pitié - à tous ceux qui doivent monter dans les autobus bondés et qui respirent la pollution sempiternelle de Bangkok.
Avec un peu de chance, je peux m'asseoir sur l'un des sièges jaunes plastiques et contempler les écrans qui diffusent pubs après pubs. Même debout, accroché aux courroies rouges caoutchouteuses qui pendent, mes yeux et mes oreilles captent ces images et ces sons abrutissants. Cette semaine, c'est l'hymne du roi chanté par une chorale (encore et à perpétuité), une pub de bouffe à chien avec des jappements rythmiques et, alléluia, des extraits d'un nouveau film avec Jacky Chang.
Parfois, quand j'oublie mon livre de métro, je me contente d'observer les gens. Si vous vivez aussi à Bangkok, vous aurez remarqué que la majorité des passagers du Sky Train tombent aisément dans l'une des catégories suivantes: le mec qui dort (les Thaïs peuvent dormir partout et n'importe comment), la fille qui discute au téléphone pendant tout le trajet, le farang (peu importe ce qu'il fait, un farang restera toujours un farang), le petit enfant que tous les gens adorent, l'ado avec son iPod... Bah! Pas tant de catégories après tout! En général, le Thaïs sont galants et laissent leur place aux plus âgés, ils ne lisent que très rarement et savourent les pubs sur les produits de beauté. Déjà? Eh oui, je dois maintenant descendre au boulot. Tout le monde descend!
Pour plus d'informations sur le BTS, consultez le site officiel:
http://www.bts.co.th/en/index.asp
Avec un peu de chance, je peux m'asseoir sur l'un des sièges jaunes plastiques et contempler les écrans qui diffusent pubs après pubs. Même debout, accroché aux courroies rouges caoutchouteuses qui pendent, mes yeux et mes oreilles captent ces images et ces sons abrutissants. Cette semaine, c'est l'hymne du roi chanté par une chorale (encore et à perpétuité), une pub de bouffe à chien avec des jappements rythmiques et, alléluia, des extraits d'un nouveau film avec Jacky Chang.
Parfois, quand j'oublie mon livre de métro, je me contente d'observer les gens. Si vous vivez aussi à Bangkok, vous aurez remarqué que la majorité des passagers du Sky Train tombent aisément dans l'une des catégories suivantes: le mec qui dort (les Thaïs peuvent dormir partout et n'importe comment), la fille qui discute au téléphone pendant tout le trajet, le farang (peu importe ce qu'il fait, un farang restera toujours un farang), le petit enfant que tous les gens adorent, l'ado avec son iPod... Bah! Pas tant de catégories après tout! En général, le Thaïs sont galants et laissent leur place aux plus âgés, ils ne lisent que très rarement et savourent les pubs sur les produits de beauté. Déjà? Eh oui, je dois maintenant descendre au boulot. Tout le monde descend!
Pour plus d'informations sur le BTS, consultez le site officiel:
http://www.bts.co.th/en/index.asp
jeudi 16 août 2007
Bienvenue sur Bonjour Bangkok!
Bienvenue sur Bonjour Bangkok!, un blog informatif sur cette chère "Cité des Anges", sur la Thaïlande en général et pourquoi pas sur l'Asie. Vous ne trouverez pas ici un journal de voyage narré jour après jour mais des articles et des billets sur la vie quotidienne à Bangkok, sur la gastronomie, la culture, la religion, l'art, le monde du voyage, etc. Toutes les petites et les grandes différences qui font de ce pays un lieu exotique et merveilleux à découvrir. Je me permettrai tout de même de faire quelques commentaires personnels, de mettre un tantinet de subjectivité parce qu'un blog, après tout, reste un blog . Vous êtes donc les bienvenus; vos commentaires aussi!
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