lundi 19 novembre 2007

Nos amis les moustiques

Je me souviens encore de mes tout premiers jours en Asie. J'étais en Inde et j'avais passé une nuit à Indore, une ville sale et industrielle à mi-chemin entre Mumbai et Pushkar où je me dirigeais. Ma chambre était vraiment miteuse, mais je voyageais budget et j'étais trop fatigué pour chercher un autre endroit. Comme j'étais parti en Inde sur un coup de tête, je n'avais pas pris le temps d'acheter des médicaments contre la redoutable malaria (du moins, ils aiment bien nous faire peur avec ça dans les guides de voyage).

Le soir venu, donc, je commence à entendre des moustiques voler dans la pénombre de ma chambre. Paranoïaque. Je remonte ma couverture jusqu'au dessous de mes yeux, il fait chaud, je pense que je suis en danger. Je me lève, allume la lumière, essaie de trouver ces satanés moustiques pour les exterminer puis dormir, mais c'est peine perdue. De toute façon la moustiquaire de la chambre est brisée. Bon, j'exagère un peu, mais reste qu'il ma fallut quelques temps avant de ne plus même y penser. Au final, je suis resté 3 mois sans la moindre pilule.

Il y a un petit article intéressant à ce sujet sur le net (lien ci-dessous). Je le recopie ici pour vous.

http://www.kiwoui.com/Voyagez-en-toute-securite-protegez.html

Voyagez en toute sécurité : protégez vous contre le paludisme

Une des questions les plus fréquemment posées par les voyageurs qui partent vers des destinations tropicales en Asie est de savoir s’il est nécessaire de prendre des médicaments contre le paludisme (la malaria). Le fait est qu’il n’y pas de réponse unique à cette question. Le risque encouru varie grandement selon les lieux que vous visiterez et ce que vous y ferez. Par exemple, il serait prudent de prendre un traitement préventif contre le paludisme si vous prévoyez une randonnée dans le nord de la Thaïlande, proche de la frontière birmane, alors que ces mêmes mesures ne seront pas nécessaires pour un voyage dans une île touristique comme Phuket.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévention contre le paludisme est simple comme bonjour. Voici les grandes lignes de leur programme de prévention :

• Informez-vous des risques de paludisme rencontrés dans le pays, des symptômes et de la période d’incubation.

• Évitez de vous faire piquer par les moustiques, surtout le matin de bonne heure et à la tombée du jour.

• Respectez la prescription prophylactique.

• Consultez immédiatement un médecin si vous avez de la fièvre depuis une semaine ou plus dans le pays où vous avez voyagé ; il fera un diagnostic et vous prescrira un traitement.

Comment se préparer ? Gardez à l’esprit les consignes de l’OMS citées ci-dessus, la prévention du paludisme étant surtout une question de bon sens. Voici d’autres conseils :

• Comment faire son sac. Comme le paludisme se transmet par les moustiques, il est facile de prendre des mesures pour éviter les piqûres. Portez des vêtements à manches longues et des pantalons longs le soir et utilisez des produits anti-moustiques et des moustiquaires.

• Si vous voyagez dans une zone à haut risque, préparez-vous correctement. Notez que dans beaucoup de zones à haut risque la malaria est devenue résistante aux médicaments. Vérifiez auprès de votre médecin si vous avez le bon traitement.

• Parlez ouvertement avec votre médecin des risques réels de contracter la maladie lors de vos voyages. Souvenez-vous que les antipaludiques peuvent être coûteux, qu’ils ont des effets secondaires parfois très gênants et qu’ils ne sont pas efficaces à 100%. Il est donc important de les prendre régulièrement.

• Allez sur des forums Internet pour lire des témoignages d’autres voyageurs qui sont allés dans des pays où le paludisme sévit.

Où puis-je trouver des informations complémentaires ? Si vous désirez obtenir des informations et la liste des pays affectés par le paludisme ainsi que les mesures préventives, vous pouvez aussi consulter le site Centers for Disease Control and Prevention.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un truc d'un ami et associé, vieux routier de l'Asie : boire un petit mekhong le soir ; il paraît que les bestioles n'en aiment pas l'odeur véhiculée par le sang... !